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Santé, Autonomie et Low Tech
Le doute de soi, un outil d’évolution
UN BILAN ANNUEL ?
par Aurélieintrospectiondécembre 15, 2021
Pourquoi faire un bilan de la période écoulée ?
Avant de répondre à cette question, je te propose une petite métaphore pour mettre en scène ma réponse.
Imagine que tu sois à ton domicile et que tu veuilles te rendre à un endroit, comme par exemple, au bord de la mer. Ou peut-être à un autre endroit de ton choix. C’est ton objectif.
Pour t’y rendre tu utiliseras peut-être une carte ou un gps pour avoir une idée de ton itinéraire. La manière dont tu vas décomposer la trajectoire sera ton plan d’action, il dépend directement de ton objectif.
Le jour venu, tu vas te mettre en route. Suivre ton plan pour atteindre ton objectif. Pour autant, il y aura peut-être des adaptations à faire. Il se peut que ton GPS n’ai pas pris en compte des travaux sur la route et qu’il te faille faire un détour. Il se peut que tu n’aies pas pris en compte les temps de repos pour te dégourdir les jambes, ou encore le fait de faire le plein à mi-chemin. Ce sont des imprévus, des défis à relevés ou des problèmes à résoudre.
Bref, peu importe quel genre d’imprévu tu vas rencontrer sur ta route, je sais qu’il y a de fortes chances pour qu’à l’avenir tu tiennes compte de ces nouveaux paramètres dans tes prochains itinéraires. C’est ce que l’on appelle apprendre par l’expérience.
Nous avons tous un jour oublié la tétine ou le doudou avant de monter dans la voiture. Depuis, cet élément fait partie des choses qu’on oubliera plus. De même pour les pneus neige pour partir en montagne, le plein d’huile moteur ou autres éléments importants que nous avons un jour négligé, et qui depuis sont des éléments importants pour chacun de nos itinéraires.
Toute information peut devenir du feedback à condition d’en tenir compte consciemment et de les objectiver clairement. Nous apprenons de nos oublis, de nos erreurs, de nos négligences, mais également de nos réussites, de nos aboutissements et de nos joies.
Faire un bilan après un processus est précieux pour gagner en clarté et en compétence. Pour celui qui cherche à progresser sur son chemin personnel, cette étape est centrale pour mettre en évidence les ressources et les contraintes. Les forces et les vulnérabilités afin de continuer à cheminer en direction de nos objectifs.
L’importance du feedback
Le feedback est une information utilisable permettant un retour sur expérience. Plus le feedback est rapide, plus nous apprenons vite.
Qu’est-ce que cela veut dire ?
Cela signifie que notre capacité d’ajustement et d’adaptation dépend des informations utiles collectées en vue de notre ajustement.
Souvenez-vous, vos évaluations scolaires. Vous avez certainement connu ces professeurs qui rendaient les épreuves avec un délai tellement long que lorsque l’on reçoit le résultat de notre évaluation l’on se souvient même plus des apprentissages que nous avions mis en place pour répondre aux questions.
Le délai de feedback permettant un bon apprentissage est alors trop long. À cet instant, soit votre note est passable et vous désinvestissez l’apprentissage des séquences manquantes. Soit la note est insuffisante et vous vous retrouvez à réapprendre la quasi intégralité de la matière.
Les simulations, les jeux vidéos sont de très bon exemple de feedback rapide. Lorsqu’on évolue dans un univers virtuel comme une partie de jeu vidéo, chaque commande à un effet presque immédiat et permet un ajustement rapide.
L’apprentissage se fait de manière extrêmement rapide grâce à cela.
C’est également la raison pour laquelle lorsque l’on vous explique un jeu de société, une fois que vous avez l’objectif du jeu et deux-trois éléments de fonctionnement, jouer une partie fournira du feedback beaucoup plus rapide que si vous discutez longuement des nuances et des cas particuliers des règles.
Voyez vous même, essayer d’expliquer le fonctionnement théorique d’un jeu comme les échecs à un enfants de 5 ans sans le mettre en situation devant l’échiquier. Sauf quelques cas atypiques, l’enfant ne comprendra absolument rien.
Non pas que les échecs soit un jeu trop complexe à appréhender pour son âge, mais bien que l’absence de feedback nuit à son apprentissage.
Si vous le mettez en situation, il comprendra très rapidement les déplacements de base de chaque pions en très peu de temps, car dans cette situation, le feedback sera présent.
Multitude de feedback
Soyons honnête, nous ne retenons pas tout de nos journées, de nos semaines, des mois qui passent ou des années qui s’écoulent sans faire un minimum d’effort d’introspection.
C’est une histoire de contraste. Nous retenons que les éléments les plus marquants de nos vies. Personne n’oubliera qu’il s’est marié cette année, ou que son enfant est né. Ce sont des éléments bien trop marquants pour les oublier. Pareil pour les épreuves ou les difficultés notables.
Mais il existe bien d’autres petits moments importants et instructifs que vous avez vécu cette année. Ils sont moins importants peut-être, plus nuancés en termes d’intensité, mais pour autant ils sont riches de feedback et d’apprentissage.
Plus votre attention aux détails sera grande, lors de cette introspection guidée, plus vous collecterez du feedback utile et plus votre bilan sera pertinent et complet.
Pour aller plus loin et profiter d’une trame sur mesure pour ton bilan, tu peux voir le cahier que j’ai fait à cet effet.
Le cahier bilan
9,00€
1 commentaire pour “Un bilan annuel ?”
AmelieD
mars 28, 2022 à 5:39
RÉPONDRE
Il se peut que ton GPS n’ai -> aiT
des défis à relevés -> relevER
Voyez vous même, essayer -> tiret à « vous-mêmes » + essayeZ
un enfants de 5 ans -> enfant (pas de S)
les échecs soit -> soient
déplacements de base de chaque pions -> pion (pas de S)
Soyons honnête -> honnêteS
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LA JOIE EST UNE BOUSSOLE D’ALIGNEMENT
par Aurélieémotiondécembre 1, 2021
Toutes les émotions sont perçues par la médecine chinoise comme étant des mouvements énergétiques. C’est-à-dire qu’elles “traversent” l’individu avec une forme, une expression particulière. Certaines émotions sont de nature à nous pousser au repli sur soi, on dira qu’elles ont un mouvement yin qui pousse à l’intériorisation. D’autres ont une forme plus expressive et expansive, de nature yang et s’expriment en direction de l’extérieur, comme la colère.
LE MOUVEMENT DE LA JOIE
Selon cette tradition, le mouvement de la joie est le rayonnement. Le mouvement de la joie est relié à l’élément feu, à l’été et au zénith. Son rayonnement se déploie dans toutes les directions, mais avec un tropisme particulier vers le « haut ». Plus la joie est reliée à des aspirations et des valeurs profondes de l’individu, plus son rayonnement se déploie vers l’extérieur mais également vers l’intérieur.
Le mouvement de la joie en énergétique chinoise
Par opposition, l’angoisse qui est le contraire de la joie, a une énergie qui densifie et immobilise tout en ayant un tropisme vers le bas.
La joie est la seule émotion qui peut être de nature équilibrée, à la fois intérieure et extérieure. La médecine chinoise la considère comme “harmonisante”. Elle apporte de l’équilibre au corps et à l’esprit.
D’autre part, la joie possède un rayonnement intérieur qui intensifie le centre de l’être.
LE SYSTÈME NERVEUX AUTONOME ET LA JOIE
Au niveau hormonal à proprement parler, il est important de noter que la joie provoque différentes sécrétions chimiques qui sont à la fois relaxantes mais également stimulantes, ce qui permet cet état « harmonisant ». Notamment elle équilibre les quatres hormones dites du plaisir :
La dopamine ( hormone du plaisir ) ;
La sérotonine ( hormone de la bonne humeur ) ;
L’adrénaline ( hormone de l’excitation ) ;
L’ocytocine ( hormone du lien social ).
Lorsque la joie est ressentie, les hormones sécrétées vont entraîner de forts battements de cœur mais ralentir la fréquence cardiaque. La respiration est ample et nous ressentons des vagues de chaleur qui nous envahissent. Avec la joie c’est tout notre corps qui est « suractivé », qui est stimulé.
Si nous souhaitons aller plus loin au niveau neurologique, nous pouvons constater que la joie est une émotion qui stimule à la fois le système sympatique ( qui a un rôle d’accélérateur dans le corps ) et à la fois, le système parasympathique ( qui a un rôle de modérateur au niveau du corps ).
Ces deux systèmes fonctionnent de pair et permettent au corps de rétablir une forme d’équilibre, quel que soit le changement qui est en train de s’opérer. La joie a pour faculté de stimuler les deux parties du système nerveux autonome, et de tendre ainsi vers une harmonisation.
LA JOIE ÉLÈVE L’INDIVIDU
J’aime beaucoup le proverbe orientale qui dit :
“ Il n’y a pas de chemin vers le bonheur, le bonheur est le chemin. »
Proverbe bouddhiste
Et j’aime à croire que la joie est l’indicateur sur ce chemin. Elle est notre boussole intérieure et nous informe sur notre cohérence personnelle. Sur notre cohérence entre nos valeurs profondes et ce qui se manifeste dans notre réalité.
En médecine chinoise l’on considère que la joie est reliée au cœur (organe) car son mouvement est de nature semblable. Le cœur lui aussi, rayonne, diffuse et apporte la vie par l’intermédiaire du sang.
À un niveau plus haut
La joie nous élève, elle fait apparaître les parts les plus rayonnantes de notre être. Toujours dans les traditions taoïstes, l’on considère la joie comme étant une nourriture raffinée pour la conscience.
En médecine chinoise l’on différencie les facultés mentales et cognitives de la capacité d’entendement et de conscientisation. La conscience est la part qui englobe la notion d’esprit, de pensée, de logique. Et évidemment, elle n’est pas localisée. Et encore moins dans le cerveau, qui lui est un lieu de stockage d’information pour cette médecine orientale.
» De même que l’on ne voit jamais le soleil sur terre, mais que nous percevons uniquement son rayonnement, nous ne voyons jamais la conscience mais son rayonnement nous apparaît au travers de l’esprit. «
Michel Deydier-Bastide
Revenons à cette allégorie de nourriture. Pour la médecine chinoise, la joie de part son mouvement nous élève. Nous fait rayonner. Surtout elle nous connecte à la part plus grande de nous-même. La conscience. La conscience aime la joie. La conscience nous parle au travers de nos joies profondes. Elle nous informe de notre connexion à notre part plus vaste et plus sage, imperceptible que l’on nomme conscience.
COMMENT METTRE DE LA JOIE DANS SA VIE ?
Si la joie se déploie dans la réalisation de choses qui ont du sens, valorise ce qui est important à tes yeux. Met en place des objectifs pour vivre et incarner tes valeurs et tes rêves.
DIFFÉRENTES FORMES DE JOIE
En médecine chinoise l’on décline la joie sous plusieurs formes. Comme un curseur de cohérence et d’intensité d’alignement. En voici les formes principales et leurs caractéristiques propres.
La joie qui prend son origine à l’extérieur de la personne
Elle concerne bien souvent le domaine de l’avoir. La cause est extérieure et touche les parts superficielles de l’individu ( Les parts qui sont plus en contact avec l’extérieur, avec le monde ).
Ses manifestations sont fortes à l’extérieur et faible à l’intérieur de l’être :
Cris de joie ;
Saut, mouvement du corps visant à exprimer la joie ;
Rires, sourire.
La joie prend son origine à l’extérieur de l’être
La joie qui prend son origine en lien avec les objectifs ou la réalisation de la personne
Touche principalement le domaine du faire en lien avec l’avoir. Il est question des joies qui impliquent des réalisations ( matérielles ou non ), des aboutissements, des objectifs atteints.
L’intention de l’individu est en cause la plupart du temps dans ce cas de figure, comme lors d’un projet. Si cela n’avait pas de lien avec un projet concret, cette joie est au moins en lien avec des parts profondes de l’individu, comme ses aspirations, ses buts, ses valeurs.
Par exemple, recevoir du matériel ou un don qui nous permet la concrétisation d’un projet ou qui a du sens en regard de nos valeurs, de nos passions.
La réalisation est donc en lien avec l’extérieur. Ce type de joie pose un mouvement de communication entre l’intérieur et l’extérieur.
La joie prend son origine en lien avec les objectifs ou la réalisation de la personne
La joie qui prend son origine en lien avec le noyau de l’être, le moi profond de l’individu
Cette joie trouve sa cause dans les parts profondes de l’être ( que nous nommerons de manière simplifiée « noyau » ).
Elle n’a pas forcément besoin d’un support extérieur, mais néanmoins cela peut être le cas. Par exemple lorsque quelqu’un éprouve de la joie à la contemplation d’un paysage. Dans ce cas, la cause est intérieure, elle est liée au plaisir suscité par la contemplation. Pour autant, certaines personnes sauront ressentir cette joie lors de la contemplation de paysages que d’autres ne trouveraient pas plaisant.
La joie prend son origine dans le noyau de l’être
La joie qui prend son origine dans l’intérêt porté à un être vivant
Dans ce cas de figure, il est question de joie suscitée par la réjouissance et l’amour désintéressé.
La capacité à ressentir ce type de joie dépend directement des notions comme l’empathie, la compassion, l’amour désintéressé, l’amour universel. Toutes ces compétences sont le propre d’une conscience qui s’épanouie.
Il n’est pas considéré comme une joie de ce type, la réjouissance envers autrui qui implique une conséquence positive pour soi. Ce type de joie implique réellement la notion de désintérêt empathique.
La joie prend son origine dans l’intérêt porté à un être vivant
La joie qui prend son origine dans la relation et l’interêt porté au monde, à la société
Il s’agit du même cas de figure que la joie porté à un individu, mais transposé à l’échelle d’un groupe d’individus, d’un système organique complexe comme la planète ou l’ensemble des êtres vivants.
Là encore il s’agit d’un sentiment d’amour désintéressé et inconditionnelle.
C’est la forme de joie la plus puissante en terme d’intensité de mouvement et en terme de durabilité de ressentis.
La joie prend racine dans l’intérêt porté au monde
Si tu recherches l’harmonie dans ta vie, que tu aimerais une boussole intérieure qui te fais du feedback lorsque tu es aligné avec tes valeurs profondes, choisis la joie.
Si tu cherches un état d’être, un sentiment, une émotion qui influencent positivement ton corps, permet une harmonisation de tes hormones, une mise à niveau des systèmes sympathiques et parasympathiques, choisis la joie.
Si tu veux une information valable pour savoir si tu es connecté aux parts plus vastes de ton être, ton soi supérieur, ta conscience, choisis la joie.
ÉPANOUISSEMENT ET COHÉRENCE
par Aurélieintrospectionnovembre 30, 2021
Chaque être humain aspire à vivre une vie qui lui plaît, qui le ravi.
J’appelle cela épanouissement. Cet épanouissement prend une forme et un fond différent d’une personne à l’autre. Évident ! Puisque nous sommes tous différents les uns des autres.
Certes, le bonheur des uns pourrait bien être ton malheur personnifié, question de préférence, s’appuyant sur nos besoins et nos valeurs personnelles. J’ose une caricature pour mettre en évidence cette affirmation : “ Disons, une femme passionnée de sport à haut niveau, par exemple d’athélitisme ne troquera jamais son dossart pour les JO contre une séance d’archéologie littéraire au fin fond d’une bibliothèque poussièreuse !”.
Bref, nous sommes humains, uniques et de fait, notre bonheur et notre épanouissement nous ressemblent. Il existe donc un chemin pour chacun de nous. Selon nos critères, nos valeurs propres.
Une voie unique pour chacun de nous.
Mais comment la découvrir ?
Il y a longtemps (enfin cela me semble lointain), j’étais à un stage de développement personnel intensif. J’attendais de ce stage qu’il me précise mes aspirations et la direction à prendre dans ma vie, parce qu’à mes yeux cela semblait être le néant.
Une partie de moi espérait secrètement que les mentors qui animaient le stage allaient me dire de but en blanc ce pour quoi j’était faite. Évidemment, cela n’a pas eu lieu. Et ma part infantile qui souhaitait être validée et dirigée par plus grand que moi, resta sur sa faim et sa frustration.
Par contre, une phrase que l’on m’adressa résonne encore avec force : “ Le chemin qui te mène vers ton épanouissement, te ressemble.” Sur le moment, je n’ai rien compris. Il y a même de forte chance pour que je me sois fait un commentaire intérieur désobligeant au sujet du prix du stage.
À ce moment, je baissa les yeux, regarda mes pieds. Il y avait une forme de mimétisme entre le sol automnal, jonché de feuilles mortes aux teintes jaunes orangées et mes super basket jaune imprimée léopard ! Si moi je ne savais pas où j’allais, mes pieds avaient au moins l’élégance de se faire un chemin ton sur ton !
J’ai pris acte de cet espèce de clin d’œil qui sonnait comme une synchronicité, mais en vrai, j’ai absolument rien compris mentalement de cette phrase. J’ai juste ressenti un truc.
Aujourd’hui je comprends cette phrase et sa profondeur. Si chaque humain est différent et que notre épanouissement est unique, il semble alors évident qu’il puisse nous ressembler. Mais cette façon de le dire me semble encore trop philosophique.
Ce chemin se définit comme étant le plus écologique et le plus cohérent avec qui nous sommes. J’aime transposer la notion de cohérence plutôt que la notion de ressemblance.
La notion de cohérence indique le besoin d’alignement avec soi et pour soi.
Lorsque tu souhaites faire des choses, par exemple des choix de vie qui te ressemble, il se peut que tu sois susceptible de questionner l’extérieur sur la justesse de ces mêmes choix. Faire des choix cohérents avec qui tu es, c’est s’aligner avec soi et son idée de qui l’on es ou de qui l’on veut être.
Le mot même de cohérence, invite d’une part à l’introspection. Mais également à agir à partir de nos valeurs.
Être en cohérence avec soi, c’est s’offrir un chemin pour s’épanouir et découvrir pleinement qui vous êtes. Et cela se fait à partir d’actes et de choix qui expriment de plus en plus finement, avec justesse, qui vous êtes.
Cette voie d’évolution est à la fois une voie d’expression extérieure, car elle implique d’exprimer ses convictions, de s’engager avec courage dans ses choix, d’agir avec détermination. Mais c’est également une voie intérieure d’introspection, de découverte des élan qui nous animent comme des automatismes qui nous retiennent.
Pour aller dans cette direction
Si tu as envie que je chemine à côté de toi, que l’on découvre ensemble ce qui te caractérise, je t’invite à prendre contact avec moi, ou jeter un oeil au coaching tropisme.
Si tu es à l’aise avec l’introspection et que tu aimes avancer à ton rythme et en autonomie, tu peux jeter un oeil à mon manuel « En cohérence » ou au support « Booste ton estime ! ».
Cahier » Booste ton estime ! «
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1 commentaire pour “Épanouissement et cohérence”
AmelieD
mars 28, 2022 à 5:07
RÉPONDRE
Encore moi 🙂
Ravi -> raviT
une forme et un fond différent -> différentS
d’athélitisme -> athlétisme
son dossart -> dossarD
bibliothèque poussièreuse -> poussiÉreuse
ce pour quoi j’était faite -> étais
Il y a même de forte chance – forteS chanceS
À ce moment, je baissa les yeux, regarda mes pieds. -> j’ai baissé … et regardé …
teintes jaunes orangées et mes super basket jaune imprimée -> jaune orangée + basketS jauneS impriméeS
idée de qui l’on es -> esT
de découverte des élan -> élanS
JE SUIS UN MONSTRE, MAIS JE ME SOIGNE ! LES REMORDS ET LA CULPABILITÉ
par Aurélieestime de soi, introspection, médecine chinoisenovembre 21, 2021
C’est cette petite voix intérieure qui te souffle : » Tu es un monstre, c’est mal ! Par ta faute tu as tout détruit « .
À qui ça arrive ?
Les personnes qui éprouvent de la culpabilité et des remords craignent d’être une mauvaise personne. Profondément soucieuses de bien faire, elles cherchent plus ou moins consciemment à faire du mieux qu’elles peuvent. Peut-être que dans l’enfance elles ont reçues des injonctions fortement jugeantes. Parfois c’était juste une phrase comme : » Tu es méchant « , parfois cela était décliné, répété et rabâché. Une chose est sûr, ces personnes n’ont pas appris à être tolérante avec elle-même.
Aujourd’hui je vous propose de voir comment s’articule la notion tristement célèbre de la culpabilité du point de vue de la psychologie chinoise.
Pour l’approche globale de la vision taoïste, le remord et la culpabilité découle du clivage important entre la notion de bien et de mal. Plus précisément, entre le tiraillement qu’il existe à être une « bonne personne », celle qui fait du bien.
En médecine chinoise et en psychologie chinoise, la culpabilité et les remords sont considérés comme pouvant être pathologiques. Dans le sens où il désservent l’harmonie et le bon fonctionnement naturel de l’esprit, du corps et des émotions. Bref, se sentir coupable ne sert à rien.
UN SYNDROME POUR LA CULPABILITÉ
La personne atteinte par cet état ressent de la culpabilité et du remords face à des actions auxquelles elle attribue la notion de faute (de manière objective ou non).
Le remords entraîne le sentiment de culpabilité et vice-versa.
C’est une spirale vicieuse. Celle-ci prend racine bien souvent dans une colère trop longtemps étouffée qui explose tôt, mais le plus souvent tard. C’est l’effet cocote-minute qui diminue la capacité de maitrise lors de l’expression de la colère. Aussi ces formes d’expression de colère, le cercle vicieux du remords s’installe petit à petit.
Dans le remords, la personne est tiraillée entre la solution qu’il pense connaitre et l’impossibilité de l’appliquer à cause de la notion de faute. Pour la psychologie chinoise, la notion de faute est consiérée comme étant un facteur pathogène entraîne des troubles de la conscience en mettant en place des processus mentaux morbides et qui vont dans le sens de l’auto-sabotage et de l’auto-dévalorisation.
Zoom sur la notion de faute
Vous savez surement que dans les visions orientales, notamment celles qui donnent une place de référence au yin et au yang, que toutes situations peut être vue, observer d’une place polarisée. Avec des avantages et des inconvénients. Des ressources et des contraintes, ou encore des opportunités et des dangers. La notion de faute, en particulier dans notre culture judéo-chrétienne, s’apparente à une forme d’absolu. Une erreur complète et reprochable. Or considérer qu’une action est une faute absolu, c’est comme voir que la moitié de la réalité. Selon la vision taoïste, aucun événement ne peut être absolu. De faite, il ne peut jamais être uniquement « mal » ou uniquement « bien ».
Comment sortir de ce cercle vicieux ?
Pour sortir de cette spirale infernale, il convient de diminuer le jugement sur soi.
Je vous propose, si ce sujet vous concerne de changer de vocabulaire dans un premier temps, et d’utiliser la notion de » responsabilité » plutôt que celle de faute. Cela permettra de voir les choses avec une vision plus tempérante, en terme de ressource et de contrainte. Que vous le croyez ou non, chacun fait du mieux qu’il peut à chaque instant. Y compris lorsque c’est ras les paquerettes. Donc, commencer à s’observer de manière non-jugeante est une bonne piste.
Autre point, non négligeable et pragmatique. Envisager le travail de réparation de ce qui peut l’être. Cela semble naïf peut-être, mais réparer les manquements et les erreurs apporte de la satisfaction et une impression de retrouver des points de droiture personnel. De même, envisager le pardon à soi-même est essentiel pour ce qui ne peut être réparé.
En réalité, les troubles de culpabilité et de remords sont souvent des parts visibles et sensibles d’une estime de soi fragile, dépendant du regard des autres.
Si tu veux aller plus loin sur le sujet de l’estime de soi, tu peux lire mon article sur le sujet. Tu y trouveras une petite vidéo explicative sur les bases pour approcher ce travail d’introspection en autonomie.
Tu peux aussi utiliser le cahier que j’ai prévu à cet effet.
LES RÈGLES ET HYGIÈNE DE VIE CYCLIQUE
par AurélieUncategorizednovembre 19, 2021
LES RÈGLES DANS UNE VIE
Durant toute une vie, une femme aura environ 400 cycles.
Selon les femmes, la contraception et les grossesses. Soit environ 2000 jours de règles si on table sur une moyenne de 5 jours de menstruations par mois.
C’est pas tant que cela, me direz vous ! Et bien cela représente malgré tout environ 5,5 ans de cycles mis bout à bout !
La femme perd en moyenne, je dis bien en moyenne car il y a de grande variations d’une femme à l’autre, entre 30 et 40 ml par cycle de règles (sachant qu’un petit flacon d’huile essentielle fait 10 ml).
Une femme sur dix perd plus de 80 ml par cycle. Petit calcul rapide, sur toute une vie de femme, cela revient à perdre environ 16 litres de sang , soit de quoi renouveler environ 3 fois votre sang au complet ! Plutôt fortiche !
A cela on peut ajouter environ 150 ml par accouchement, parfois moins, parfois plus (on parle d’hémorragie à partir de 500 ml).
Ça me rappelle la boutade de mon frère ado :
« comment tu peux faire confiance à un être humain qui peut saigner une semaine sans mourir ? »
Regards croisés entre médecine occidentale et médecine taoïste
Du point de vue de la médecine traditionnelle chinoise ou médecine taoïste, toute femme qui cherche à conserver une bonne santé, prend soin de son sang et veillera à minimiser la déperdition, car il est l’élément vital qu’elle perdra le plus naturellement durant sa vie.
Du point de vue des taoïstes le sang est le support de l’esprit, la racine de la vitalité de l’être ainsi que le véhicule de tout substances nourricières dans le corps.
Bien qu’il existe des enseignements ésotériques taoïstes, comme diminuer le flux des menstrues par les massages ou le qi gong, nous commencerons par les fondamentaux utiles à notre société d’aujourd’hui. Il s’agit donc de prévention de la santé.
En médecine occidentale, on guette essentiellement l’anémie, c’est-à-dire le manque de globules rouges, et de l’hémoglobine qu’ils contiennent.
Ainsi, ce ne sont pas les mêmes normes qui s’appliquent aux hommes et aux femmes :
Un homme a généralement une hémoglobine autour de 15g/dl ;
Une femme est autour de 13g/dl.
Les règles dans la mtc
La femme ayant généralement un volume sanguin inférieur à l’homme et une perte régulière causée par ses menstrues. Celle-ci est donc défavorisée par sa propre physiologie. La médecine occidentale a donc déduit des normes inférieures pour la femme, tenant compte de la perte naturelle.
Dans la tradition taoïste le sang n’a pas exactement la même définition que celle que nous lui accordons en occident.
Selon les taoïste, le sang lui-même est une forme de Qi, d’énergie, cependant, plus dense et plus matériel que le Qi lui-même.
Sang et énergie entretiennent une relation très forte l’un avec l’autre, à l’image du yin et du yang.
le Qi anime le sang et le rend vivant, le sang est la racine du Qi, il le nourrit. Tel le yin et le yang, ils sont interdépendants, s’engendrent mutuellement.
Un sang de qualité est un sang qui travail en étroite collaboration avec le Qi et ainsi qui assure ses fonctions:
nourrir le corps, véhicule ce qui est extrait de la nourriture ;
il humidifie le corps (fonction nutritive des tissus et renouvellement des cellules) la notion d’humidité ou sécheresse est un élément diagnostique important en médecine chinoise ;
Le sang est le support de l’esprit, c’est le lieu de l’enracinement de la conscience dans le corps. Selon la médecine chinoise la cognition est un processus qui n’implique pas uniquement le cerveau (les taoïstes y voient un lien étroit entre syndrome prémenstruel et état de santé du sang pour prendre un exemple propre à la femme).
Imaginons que tu souhaites construire une maison
Pour cela il te faut des matériaux. Naturellement, tu souhaites utiliser de la qualité. Donc, si tu n’es pas du métier, tu chercheras à te renseigner sur les composants les plus sains pour construire une maison durable. Puis, tu te les procureras, et commenceras ton œuvre.
Cela semble normal à tout le monde, jusque là.
Il ne viendrait à l’esprit de personne de créer un chef-d’œuvre architectural avec des matières de bas de gamme.
Pour ce qui est du corps, notre œuvre (si vous avez envie d’avoir une vision alchimique) sera composée des éléments que nous lui fournissons. Sachez qu’en un an, votre corps à
presque entièrement renouvelé l’intégralité de ses atomes (et non de ses cellules, oui c’est un peu un koan zen,
vous savez, ces poèmes zen qui ont l’art de faire tressauter notre conscience ), grâce aux petites briques que nous lui fournissons en guise de nourriture.
La qualité de l’alimentation est primordiale. Juste un petit rappel, de la bonne bouffe c’est vivant idéalement. Bio, local et de saison.
Temps et énergie ?
En médecine occidentale, on considère qu’il faut au minimum 2 semaines pour fabriquer tous les composants du sang, donc renouveler la perte occasionnée pendant les règles.
Autrement dit, on refait des réserves jusqu’à l’ovulation et la potentielle nidification, petite pause et hop, on remet cela.
Comme le dit si bien Elise Thiebault dans son livre « Ceci est mon sang » petit traité des règles, de celles qui les ont et de ceux qui les font (aux éditions La Découverte) :
« c’est un peu comme si vous décidiez de refaire votre salle de bains tous les mois, en enlevant tout d’abord les enduits et papiers peints, puis en ponçant, en enduisant de nouveau, en repeignant une ou deux couches, voire 3, sans oublier le carrelage et la déco. Et puis, à la fin, non, vous recommencez tout ».
Bref, je ne sais pas si quelqu’un à déjà eu l’idée de chiffrer cela en terme énergétique, mais à mes yeux cela semble plutôt laborieux !
Selon les taoïstes, le sang est le vecteur d’une bonne vitalité chez la femme, néanmoins, cela ressemble un peu à vouloir remplir une baignoire à laquelle il manquerait un bouchon (non, un tampon ça marche pas, j’ai essayé!).
Il semble donc relativement important de trouver comment booster son système physiologique. En gros, d’avoir des super artisans qui te refont chaque mois ta salle de bains comme des pros, montre en main, top chrono !
Du point de vue de la médecine occidentale
Le sang est un liquide biologique vital.
LE PLASMA
Il est composé d’un fluide aqueux, le plasma, et de milliards de cellules . Le plasma sanguin constitue 55 % du volume total du sang soit environ 2 750 à 3 300 ml de plasma dans le corps d’un individu adulte.
Coup de chance, le plasma est de composition similaire à l’eau de mer, pourquoi ? Les scientifiques spéculent que c’est en lien avec notre lointaine origine aquatique, néanmoins personne n’a le fin mot de l’histoire au jour d’aujourd’hui.
Il n’en reste pas moins que l’eau de mer peut facilement se substituer au plasma sanguin. Ce fût la découverte de feu René Quinton. Mr Quinton nous à laissé son procédé de traitement de l’eau de mer à froid. Point essentiel, son filtrage à froid, sans chauffe permet de ne pas endommager tous les micro- composants de l’eau. Donc pas la peine de boire toute l’eau de la plage l’été prochain, c’est de toute façon trop pollué, et au passage celle de votre robinet aussi.
LES ÉRYTHROCYTES
Du grec erythros : rouge et kutos : cellule, ou globules rouges.
Elles représentent 45 % du volume sanguin. La moelle osseuse assure le renouvellement de ces cellules. Vous savez bien les filles, ces douleurs dans les os durant les règles, comme si tu venais de te faire une semaine de ski alors que ça fait dix ans que tu n’en a pas fais ! Ben oui, c’est de cela qu’il s’agit.
Bénie soit celles qui ne savent pas de quoi je parle !
Et bien figurez vous, que l’hémoglobine à une cousine, la chlorophylle.
La structure chimique de la chlorophylle est semblable à celle de l’hémoglobine, ou du moins très proche. L’élément central de la chlorophylle est un atome de magnésium, alors que le sang humain contient du fer.
Donc pas besoin de chercher loin, le bonheur est dans le pré, tout ce qui est végétal et vert contient une bonne dose de chlorophylle et permet au corps de l’assimiler sans trop difficulté, moyennant également un apport en fer (avec un peu de vitamine C pour fixer le tout, oui je chipote). Vous pouvez également continuer de manger de la viande, je ne suis pas vegan à tout prix !
Néanmoins, les légumes verts apportent d’autres bénéfices que la viande n’aura pas. Il y a aussi un aspect écologique certain à choisir les légumes et bien sûr éthique, sans compter l’aspect financier.
Donc, en conclusion, prendre soin de son sang, c’est veiller à son alimentation.
Mes recettes personnelles super basiques pour le sang
Choisir un régime riche en chlorophylle (spiruline !)
Boire de l’eau de qualité
Se complémenter en plasma de Quinton (surtout durant la grossesse et l’allaitement)
1 commentaire pour “Les règles et hygiène de vie cyclique”
DIFFÉRENCE ENTRE ÊTRE ET FAIRE
par Aurélieintrospection, relationseptembre 17, 2021
Visible et invisible
J’aime bien comparer l’humain à un iceberg.
C’est une image simple qui permet de mettre en évidence le fait que certaines parts de nous sont visibles aux yeux de tous, mais qu’une bien plus grande partie de ce qui nous constitue est invisible au regard des autres, y compris de nous-même parfois.
L’être
Est la partie cachée de qui nous sommes. Elle est vaste et complexe comme un univers en soi.
Le faire
C’est la partie exprimée de notre être. Celle qui est visible pour les autres. Elle est la zone d’interface avec le monde.
Notre être profond
Avant tout nous sommes chacun des processus évolutifs !
C’est à dire que nous ne sommes pas inertes et figé. Nous changeons, nous grandissons, nous évoluons.
Qui tu es, c’est une rencontre entre ce qu’il y a dans ton corps, ton ADN, tes caractéristiques physiques, tes origines et aussi ce qui compose ton être intime, tes pensées, tes préférences, tes valeurs et tes aspirations par exemple.
Un peu comme plusieurs calques qui se superposent.
Nous pourrions débattre longtemps sur l’essence de qui nous sommes. C’est certainement la plus vieille question de l’humanité !
C’est quoi l’être ?
Tes pensées, tes émotions, tes sentiments, tes valeurs et tes besoins n’appartiennent qu’à toi. Tout comme ton corps.
Personne n’a le droit de mettre en doute, d’attaquer, ou de nier qui tu es. Rien ne justifie ce type d’agissement. Cela ne t’empêches pas de rester ouvert aux conseils ou aux questions, tant que cela est fait avec respect et dans un but constructif.
Les particularités de nos êtres
Ce qui vit en nous nous appartiens et nous rend unique ;
Tout ce qui est à l’intérieur de nous impacte le monde uniquement lorsque nous l’exprimons à l’extérieur ;
Nous avons la possibilité d’agir sur ce qui vit en nous pour gagner en liberté personnelle.
Dans un monde idéal, « qui je suis » suscite de l’amour inconditionnel (oui, oui sans condition), du respect et de la bienveillance.
Après chacun choisit d’être en relation avec toi ou non. Et tu peux faire pareil.
Ci-dessous, une image pour te donner des pistes sur ce qui constitue ton être. Ce n’est évidement pas exhaustif, mais c’est utilisable en vue d’introspection et de connaissance de soi !
Faire
Ce que tu fais est potentiellement susceptible d’impacter les autres et le monde : tes actes, tes choix, tes paroles, tes réactions et tes positionnements sont des façons d’entrer en relation.
Que ce soit le choix de tes paroles, ta façon de t’exprimer ou tout autre acte de ta part ou de la part d’autrui, aura un effet sur l’autre.
Cet effet peut être vécu de trois manières principalement : cela peut être agréable, désagréable, ou créer de l’indifférence.
Il est donc normal que les relations entre individus soient conditionnelles au niveau du faire. Et il est même essentiel qu’elles le soient pour le fonctionnement de la collectivité.
Relation et échange fluide
Il y a ce qui m’appartient et ce qui ne m’appartient pas. J’ai de l’influence uniquement sur ce qui m’appartient.
La façon dont les autres reçoivent mes paroles ne m’appartient pas. Ce sont leurs réactions, leurs émotions, leurs intériorités qui s’expriment. D’ailleurs, quoi que je fasse, il y aura toujours quelqu’un pour aimer, quelqu’un pour détester et d’autres pour être indifférents.
Lorsque j’essaie d’avoir de l’influence hors de ma sphère, par exemple en cherchant à modifier la réaction d’autrui à mes paroles, cela est intrusif, et c’est la base de l’ingérence.
Bien que mes actions et mes paroles soient le prolongement de qui je suis, les autres ont le choix de se positionner comme ils l’entendent dans leur relation avec moi.
La relation est comme une membrane poreuse et souple. C’est un espace d’échange. Si c’est poreux et souple, je peux donner et recevoir. Si ça n’est pas souple, si cela n’est pas profitable à toutes les parties alors j’ai le choix de me désengager. J’ai toujours le choix de donner. J’ai toujours le choix de refuser ce que je reçois dans la relation. J’ai toujours le choix d’être en relation ou de refuser la relation.
Et oui, il a des conséquences.
En fait, il y a toujours des conséquences. À tout ce que je fais.
RELATION AUTHENTIQUE À SOI
par Aurélieintrospection, relationseptembre 16, 2021
L’être humain vu comme un iceberg
On peut comparer un être humain à un iceberg. Il y a une partie visible et une partie invisible chez chacun de nous.
Ce que l’on voit
Évidemment, cela concerne tout ce qui est tangible. Ton corps, ta démarche, tes gestes, tes paroles, tes comportements. Bref, c’est la partie visible de l’être.
L’être profond
Mais la partie profonde de qui tu es, est invisible de l’extérieur.
Qui tu es, cette fameuse question qui traverse les époques est potentiellement vaste et peut-être même infinie !
Ce qui te façonne de l’intérieur, ce que tu penses, ton histoire, ton éducation, ta culture, ton patrimoine génétique, ton tempérament est unique. Ainsi, tes préférences, tes réjouissances, tes rêves ou tes peurs sont propres à qui tu es et ne se voient pas à l’extérieur.
L’être transpire
J’imagine que tu avais bien remarqué que les parties profondes influent fortement sur ce qui est visible à l’extérieur.
Parfois de manière volontaire et consciente, comme lorsque l’on fait un choix, parfois de façon inconsciente comme le langage non-verbale.
Jusqu’ici tout va bien.
Ok. On va monter le niveau progressivement. Mais avant, je vais faire un point sur une définition qui me tient à coeur.
L’Affirmation de soi
Pour beaucoup de personnes, l’affirmation de soi est un vilain mot. Ces personnes (et j’en ai fait partie longtemps) pensent que l’affirmation de soi c’est le leadership agressif et dominant à la sauce coaching à l’américaine. Et du coup, cela peut faire peur.
Soit. Cela existe.
Je te propose une lecture alternative de l’affirmation de soi.
Attention, ça va être bref et rapide !
L’affirmation de soi, c’est exprimer à l’extérieur avec sincérité qui l’on est à l’intérieur.
Oser être soi, c’est sain !
La base d’une relation saine entre soi et les autres, c’est une relation saine avec soi !
Oser découvrir qui l’on est, ce qui nous plait ou nous déplait est un vrai premier pas !
L’affirmer, oser le vivre à la vue de tous, c’est vivre en cohérence avec soi-même !
« Je dis ce que je fais et je fais ce que je (me) dis ! » est un signe de cohérence.
Le regard des autres
Le regard des autres et la crainte du jugement c’est un peu le même stress que Frodon et l’oeil de Sauron dans le Mordor !
Il est naturel d’avoir peur du regard des autres. Et plus précisément, avoir peur du jugement de l’autre sur nous. C’est la principale entrave à l’affirmation de soi.
Ne pas faire de vagues
Lorsque l’on arrive pas à exprimer qui l’on es à l’extérieur, bien souvent c’est pour ne pas faire face à du rejet.
Il y a bien longtemps, refuser d’être conforme au groupe était synonyme de prise de risque. Aujourd’hui encore, chercher l’avale du groupe, sa validation ou son appréciation répond à une crainte de l’exclusion.
Le bannissement, l’exclusion ont toujours été craint par les humains car nous sommes des êtres sociaux et nous survivons plus longtemps avec le groupe que sans lui.
Autrement dit, le rejet est symbole de mort sociale voir de mort physique dans notre inconscient.
La peur du jugement explique que l’on se ment facilement par souci de conformité.
Se voiler la face
On va pas se mentir. On fait tous cela.
Pour des raisons pédagogiques, c’était plus facile que l’on parle d’abord de la crainte du regard des autres.
Mais cela nous arrive à tous de se mentir à soi-même pour rester en lien, pour se conformer à des attentes extérieures ou pour se modeler au contexte.
Pour autant, prendre le risque d’être vu tel.le que l’on es, est la solution la plus simple pour être aimé pour qui l’on est.
Attention, j’ai pas dit que cela est facile !
Le prérequis pour une relation saine avec l’autre est d’oser être soi !
Prochainement, je parlerai de comment ces parties visibles et invisibles se déploient dans la relation à deux (ou plus). Nous explorerons ensemble les caractéristiques des relations saines et de faite, ce qui n’est pas une relation saine.
An attendant, si tu souhaites aller plus loin dans ce processus de mise en cohérence avec soi, je te recommande mon manuel et cahier d’introspection : » En cohérence avec soi, un chemin d’évolution » !
Tu peux aussi me demander que je t’accompagne dans se processus en coaching, c’est une grande joie pour moi de voir éclore chaque personne dans ce processus !
En cohérence avec soi, un chemin d’évolution
8,00€
L’ Estime de soi, comment ça marche ?
RECETTE POUR UNE COLÈRE EXPLOSIVE !
par Aurélieémotion, introspectionjuillet 31, 2021
L’ÉMOTION DE COLÈRE
Parmi toutes les émotions, la colère est certainement celles qui est la plus redoutée pour ses effets secondaires !
Or, c’est justement le fait de la craindre, d’essayer de l’éviter à tout prix, de chercher à la contrôler ou à l’oublier qui lui procure son effet dévastateur !
Les émotions ne sont ni bonnes, ni mauvaises. Elles sont comme des sens supplémentaires qui apportent des informations utiles !
Les émotions sont des messagers.
La sensation que te procures une émotion est une chose, et tu as bien le droit d’aimer ou non, mais ce qui compte vraiment, c’est son message.
Pour découvrir les messages des émotions, télécharge le guide gratuit !
Avant de partir sur des solutions et des pistes de réflexion, voici la recette miracle d’une colère explosive !
Selon les dictionnaires que j’ai consulté, la colère se définie ainsi :
« État affectif violent et passager, résultant du sentiment d’une agression, d’un désagrément, traduisant un vif mécontentement et accompagné de réactions brutales. »
Mais cette définition décrit le ressenti et l’apparence globale de la colère.
La colère est une information autour d’une injustice perçue ou d’un manque de respect à l’encontre de tes besoins et de tes valeurs.
La colère t’informe sur tous les petits manque de respect, les plus gros et les injustices sous tout les formes en particulier ce qui vient heurter de plein fouet tes valeurs profondes.
Lors que tu ressens la colère qui monte, quelque chose de précieux pour toi à été menacé. De manière objective ou non.
Quand tu n’écoutes pas le message de la colère en réalité tu manques de respect à toi-même, à tes valeurs et à tes besoins.
Alors imagines ce qui se passe quand tu fais mine qu’elle n’existe pas !
Oui c’est vrai, il y a un interdit culturel fort avec la colère.
Chez les femmes si elles sortent de leurs gonds ont dira que c’est des hystériques !
Les hommes qui ne crient pas lorsqu’ils sont en colère sont des fiottes !
Les enfants en colère sont capricieux !
Et j’en passe…
C’est bien souvent l’auto-contrôle influencer par le jugement des autres qui nous pousse à mettre un couvercle !
Et forcément un jour ou l’autre ça pête ! La colère sort, nous perdons la maitrise de nous-même, nos paroles et nos actes sont disproportionnés et nous sommes même capables d’une violence et d’une agressivité qui nous effraies !
Suite de quoi, l’on se sent mal, l’on culpabilise et on se promet de choisir un couvercle vraiment, mais alors vraiment costaud, parce que la colère c’est mal !
Et c’est ainsi que l’on repart pour un tour de cercle vicieux, à ne pas s’écouter, à fuire la colère et que l’on se conforte sur le fait que le contrôle à réponse à tout !
Comment sortir du cercle vicieux de la colère étouffée ?
Voici quatre tips pour vraiment commencer à devenir pote avec ta colère et l’utiliser pour ce qu’elle est, un messager précieux !
voir le coaching autour de la colère
La colère ça se gère pas comme une carte de fidélité !
Prend note et identifie les situations de ton quotidiens qui t’agaces et qui sont source de colère !
Connais et reconnais ce qui est précieux pour toi !
Si tu ne prends pas soin de tes besoins et de tes valeurs, personne ne pourras le faire pour toi.
Pose toi lorsque tu es calme et repense aux situations que tu as trouvé injustes ou irrespectueuses.
Pourquoi sont-elles injustes ?
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LES VALEURS ET L’ÉPANOUISSEMENT
par AurélieUncategorizedjuin 17, 2021
Qu’est-ce qui m’anime ?
Tout humain est conditionné par le fonctionnement de son cerveau. Nous sommes tous très fiers de notre gros cortex et de la grande intelligence que celui-ci nous procure.
Mais Le cortex n’est pas tout seul. Il est accompagné du cerveau reptilien, gestionnaire des fonctions de survie. Du système limbique, grande centrale hormonale et chef d’orchestre de notre vie émotionnelle.
Mais qu’est-ce que tout cela a à voir avec l’épanouissement ?
Dans ta tête !
Sans entrer dans les détails du fonctionnement de ton cerveau, saches que ce que tu aimes et ce que tu n’aimes pas est tributaire de ton fonctionnement hormonal.
Pour que tu restes en vie, ton cerveau t’informe continuellement en encourageant les comportements favorables à ta survie avec des hormones qui te font te sentir bien, et en te décourageant lorsque tes comportements ne sont pas favorables à ta survie, avec un shoot de cortisol, hormone du stress (de la peur, de l’anxiété etc).
Ça veut dire quoi ?
Comme tu es un homo sapiens, un primate social évolué qui apprend principalement de tes expériences, tout ce que tu as précédemment vécu influe sur ta perception de ce qui est cool ou pas.
Par exemple
Si quand tu étais gosse, tes parents te disputaient à chaque fois que tu étais trop expansif et expressif mais qu’il te félicitaient lorsque tu étais calme et silencieux, lorsque tu lisais un livre ou faisais du coloriage, ton cerveau à appris.
Il a appris à craindre les situations où tu t’exprimes en public et encore aujourd’hui prendre la parole lors d’une réunion au taff te procure un shoot de stress sou forme de cortisol.
Et il a appris à te récompenser lors d’activité calme et introvertie. Et encore aujourd’hui, lire un roman ou faire un mandala te procure toujours un sentiment d’apaisement.
Et l’épanouisssement dans tout ça ?
Si le bonheur c’est le temps que tu consacres à ta joie, l’épanouissement est la persévérance et la continuité de ce focus.
Oui, c’est du concentré !
Donc reprenons. Ce que tu aimes dépend des apprentissages que tu as fais dans ta vie. Et ce que tu n’aimes pas aussi.
Comme tu es unique, tes apprentissages sont uniques aussi. Et ils dépendent des interractions sociales que tu as eu dans ta vie.
Donc si tu m’as suivi dans les explications jusqu’à présent, tu seras d’accord avec l’affirmation suivante :
Il y a autant de forme d’épanouissement que d’humain.
Passer du biologique au philosophique
Si il est facile de savoir les activités que tu aimes ou que tu n’aimes pas, il est plus difficile de savoir à l’avance à quoi ressemble une vie qui t’épanouie.
Pourquoi ? Parce que si tu aimes les coloriages et les mandalas, le savoir ne va pas suffire pour avoir une vie de rêves. Même 12h de coloriage par jour ne vont pas te rendre heureux.
Pourquoi cela ne va pas te rendre heureux ?
Parce que neurologiquement, même les récompenses hormonales les plus agréables diminuent avec la répétion et la durée.
Pour être heureux, il faut de la nouveauté !
Pour savoir quelles nouveautés peut potentiellement te plaire, s’appuyer sur tes valeurs devient vraiment intéressant !
Découvrir sa valeur
Je vais te parler de moi pour te donner un exemple. Tout ce qui me fais ressentir du bonheur dans ma vie est principalement en lien avec les relations aux autres humains.
Au niveau de mon cerveau, l’ocytocine est l’hormone que je recherche le plus. Ou que mon cerveau recherche le plus.
Bien sûr, d’autres activités me font plaisir. Mais le plus petit dénominateur commun à tout ce que j’aime est le fait d’être en lien avec mes semblables d’une place d’entraide et de collaboration.
Une place dans notre vie
Qu’est-ce que ça donne quand on donne une vraie place à nos valeurs ?
Dans ma vie la fraternité est centrale. Plus je découvre des nouvelles façons d’être en lien, plus je kiffe !
Et concrètement ça prend une forme dans tout les aspects de ma vie. Y compris dans les moindres détails. J’adore la petite épicerie de mon village. Parce que c’est un commerce de proximité, donc c’est fraternel ! Elle à été montée par deux amies, toutes deux sont passionnées par la nourriture, les traditions alimentaires car ce sont des manières d’aller à la rencontre de l’autre de façon interculturelle que de partager de la nourriture.
Je pourrai te faire une liste longue comme le bras pour t’expliquer pourquoi cette épicerie répond à mes valeurs fraternelles. Mais je pense que tu as compris.
Et donc, quand je vais faire mes courses là bas, je passe un moment fraternel. Et je sais que l’argent que je leur donne nourrit un projet qui porte des valeurs qui sont aussi les miennes. Et ça c’est hautement satisfaisant.
Tant qu’a faire, je te présente ma petite épicerie chérie en vidéo. (Et non, je touche pas de sous pour ça, c’est juste mon kiffe !)
EN CONCLUSION
(Sinon cet article va être trop long!)
Nos valeurs peuvent prendre toutes leurs places dans nos vies afin de favoriser notre épanouissement, moyennement qu’on les conscientisent !
Répéter les mêmes oppérations en vue d’obtenir du bonheur ne suffit pas ! Nous, homo sapiens, avons besoins de nouveauté et de stimuler nos apprentissages pour être heureux.
Pour aller plus loin :
Lire plus de chose sur l’épanouissement sur le blog.
Si tu veux en savoir plus et vivre tout ce processus de reconnexion à tes valeurs, je t’invite à venir me retrouver pour le stage « Focus sur mes valeurs ».
Tu peux également vivre un temps en tête à tête en visio avec moi pour « Découvrir ton tropisme ». C’est un coaching one-shot de 1h30.
OBSERVE COMMENT TU CHOISIS !
par AurélieUncategorizedjuin 29, 2021
Le verbe du libre arbitre
Je l’ai déjà dit dans d’autre article, ou dans des vidéos, choisir c’est l’expression même de notre liberté. C’est l’activité même de notre discernement et de notre libre arbitre.
Mais comment choisissons nous ?
As-tu déjà pris le temps d’observer la méthodologie de tes choix ?
Retrouve mon dessin sur un t-shirt !
Nous avons l’illusion, je sais pas si c’st culturel, neurologique ou autre chose, qu’il existe des bons choix et des mauvais choix.
Nous avons l’illusion que nous pouvons savoir su un choix garantie un résultat attendu avant même d’acter le choix. Un peu comme penser qu’on peut nager sans se mouiller !
Dans la vie, il n’y a pas de garantie ! Et l’on ne peut pas savoir si un choix va être profitable à 100% tant que l’on a pas essayé.
En théorie comme j’aime les fraises et que j’aime également la moutarde, je devrais avoir la garantie que j’aime les fraises à la moutarde !
Mais en pratique, si j’essaye pas, je ne saurai pas.
Le comment c’est de la méthode !
Comment tu procèdes dans tes choix donne des indications sur ta méthodologie de sélection. Non, encore une fois, il n’existe pas une bonne façon de faire, mais bien plusieurs qui comportent des ressources et des contraintes !
Je te propose d’observer quelques cas de figures, juste pour voir si cela fait écho avec ta manière de faire.
L’influence du regard des autres
Que ce soit pour pas faire de vague, pour éviter le conflit ou juste pour être aimé et éviter le rejet ou l’abandon, le regard des autres à énormément d’influence sur nous.
Dans ce type de choix il y a une priorité au consensus social. Alors certes, il existe des cas de figures où il est essentiel de faire attention à tout les partis. Mais si tu n’est pas négociateurs dans le conflit Ouïghour, à priori, tu peux déjà choisir à partir de toi.
Les principes
Pour moi, il existe deux catégories de principes, ceux qui creusent le fossé entre toi et les autres et qui divisent. Et ceux qui permettent de faire des ponts et de relier.
Dit autrement, quand un principe permet de classer les gens qui ont raison et ceux qui on tord, ça va pas vers de la reliance et de la compréhension pour diminuer les conflits.
Donc, avoir des principes c’est top, mais vérifie que ceux-ci ne deviennent pas facteurs de clivage. Où alors ne t’étonne pas si l’on te dit que tu es intolérant !
ÊTRE POUR C’EST CRÉATIF ET PRO-ACTIF !
C’est toujours le sujet des principes et des valeurs, mais en mode « jesuiscontentd’êtrepour » ! Et ça change tout ! Si il est important de savoir ce que l’on ne veut pas, il est essentiel de savoir ce qui nous met en mouvement. Cela conditionne notre manière de voir le monde, soit avec une paire de lunette qui focus sur ce qui ne va pas ou alors avec une paire de lunette qui met en évidence ce qui fonctionne !
Et je te vois arriver, tu vas me dire qu’il y a des choses vraiment trop horrible et des combats où l’on peut pas être pour ! Oui, et aussi non.
Par exemple, la pédocriminalité c’est un truc vraiment, mais vraiment super moche horrible. T’es d’accord ? Alors imagine ces deux cas de figures :
Une personne milite contre la pédocriminalité. Elle aimerait que cela n’existe plus. Elle a bien raison me diras-tu. Alors elle fait des actions qui vont dans les sens d’augmenter la peine des pédocriminels. Elle aimerait la pérpétuité pour ces ignobles personnages, voire la peine de mort. Elle va à toutes les manifestations, participes bénévolement et activement à la dénonciation des personnes actives sur les réseaux grâce à un faux profil de fillette de 11 ans sur face de bouc.
Comment penses-tu que cette personne se sent ? Dans ces émotions, dans sa vie en générale ? penses-tu qu’elle ai l’impression de réussir à faire bouger les choses ?
Une autre personne (et pourquoi pas la même !) milite pour l’éducation au discernement et au consentement chez les mineurs. Elle met en place des programmes qui serons relayés dans les écoles pour éduquer et sensibiliser les plus jeunes au danger de l’intrusion physique. Cette personne peut aussi, diffuser un message à l’attention des parents, animer des cercles de paroles et de réflexion pour des professionnels de l’éducation, de la santé, ou du sport par exemple. Le combat est le même. Mais il est polarisé d’une manière qui donne plus de levier et plus de créativité.
Il y a de forte chance pour que cette personne vive une vie intérieure plus nourrissante. Parce qu’elle peut mesurer la portée positive de ces actions. Et cela fait une énorme différence.
Écoutes-toi !
Je te propose d’essayer de voir ce que cela donne quand tu t’écoutes. Quand tu écoutes tes envies.
Ça veut pas dire que tu peux pas faire attention à tes principes. Et tu peux continuer de bannir les avocats de ta vie.
Tu aussi le droit de faire attention aux autres, mais rappelles-toi que tout n’est pas négociation ! Et que tu as bien le droit de penser à toi aussi !
Et évidement, si tu peux conscillier, tes valeurs et tes envies en faisant attention au autres quand il y a besoin, ben c’est carrément cool !
Certes, ça garantie pas des choix parfaits car ceux-ci n’existe pas.
Un coup de pouce !
Si tu comprends bien tout ça en théorie, mais que dans ta vie à toi tu es :
Tétanisé·e par les choix ;
Un ou une éternel indécis ;
Que tu observes que tu es bloqué dans un seul mode de choix ;
Saches que ça fait carrément partie de mes compétences de te débugger sur le sujet pour que tu gagnes en liberté lorsque tu choisis !
Si tu veux un coup de pouce je t’invite à prendre un rendez-vous pour une session de mise à jour !
Qu’est-ce qui favorise l’épanouissement ?
Une Vision Taoïste des Crises
Être Authentique avec Soi
INTROSPECTION SUR LES BESOINS C’EST QUOI UN BESOIN ? Un besoin est une exigence relative à la vie pour son prolongement, son optimisation ou sa réalisation. Par opposition, un besoin non assouvi entraîne une péjoration du terreau propice à la vie, et mène potentiellement au manque de moyen pour prendre soin de la vie, voir mène à la mort. Tout moyen permettant de répondre à des besoins est une ressource pour la vie et son prolongement. Toute entrave à des besoins, ou à des moyens pour répondre à ces besoins est naturellement perçue comme une injustice face au droit à exister. Il est donc naturel de ressentir de la colère lorsque nos besoins ne sont pas assouvit. Cela ne veut pas dire que c’est légitime, ou que notre réaction est objective. Cela signifie juste qu’il s’agit d’une réaction « naturelle » en terme de physiologie émotionnelle. Et l’envie ? Les besoins sont à différencier des envies qui ne sont pas des exigences pour le prolongement de la vie, mais « un supplément de confort » à la vie. Lorsqu’une envie est exprimée comme si elle était nécessaire à la vie, cela se nomme « caprice ». CATÉGORIES ET CLASSEMENT DES BESOINS Évidement, Il existe de nombreuses formes d’appréciation et de catégorisation des besoins humains. Je vais t’en proposer quelques unes que je trouve utiles pour l’introspection et la connaissance de soi. En voici quelques uns parmi les plus connus que nous allons voir ensemble : La pyramide de Maslow Les 14 besoins de Virginia Henderson 14 besoins fondamentaux de Marschall Rosenberg LA PYRAMIDE DE MASLOW La pyramide de Maslow est une représentation pyramidale de la hiérarchie de nos besoins. Elle se base sur une théorie élaborée par le psychologue Abraham Maslow. L’idée de ce monsieur est que nous ne pouvons pas satisfaire pleinement nos besoins si la « brique » du dessous n’est pas pleinement assurée. Alors ce point de vue est carrément discutable, néanmoins, cette vision à le mérite de permettre de faire un point sur nos besoins respectifs et et d’évaluer si certains sont peut-être oubliés ou non rempli pleinement. Base commune ? Si les besoins de survie concernent la physiologie du corps, ils sont sensiblement semblables d’un humain à l’autre. Tout le monde à besoin de respirer, de manger ou de dormir. À partir de du deuxième étage, les différences apparaissent. Plus l’on monte dans la pyramide, plus les besoins sont spécifiques à chaque individu. LES 14 BESOINS FONDAMENTAUX DE VIRGINIA HENDERSON Dans les différentes catégories de classification des besoins, parmi les plus célèbres l’on trouve les 14 besoins fondamentaux de Virginia Henderson. Ceux-ci n’ont pas particulièrement de hiérarchie, mais il ont le mérite d’être très précis sur la physiologie. Normal, Virginia était une infirmière et sa classification est encore utiliser dans certains pays comme trame de formation pour les soignants. Respirer Boire et manger Éliminer Se mouvoir et maintenir une bonne posture Dormir et se reposer Se vêtir et se dévêtir Maintenir sa température Être propre, protéger ses téguments (la peau) Éviter les dangers Communiquer Pratiquer sa religion et agir selon ses croyances et ses valeurs S’occuper, avoir une activité en vue de se réaliser Se récréer, se divertir Apprendre SUPERPOSITION DES 14 BESOINS DE V. HENDRERSON SUR MASLOW LES BESOINS FONDAMENTAUX DE MARSHALL ROSENBERG La classification des besoins fondamentaux selon Marshall Rosenberg, fondateur de la Communication Non-Violente. Besoins physiologiques, bien-être physique Sécurité Empathie, compréhension Créativité Amour, intimité Jeu, distraction Repos, détente, récupération Autonomie Sens, spiritualité Chez Marshall Rosenberg, difficile de transposer une hiérarchie des besoins. L’on retrouve le bloc fondamental et commun à tous les humains sur la physiologie et les besoins dit « de survie » ainsi que la notion de sécurité. On peut rapprocher la notion d’autonomie à l’apprentissage comme un besoin transversal à tous les autres besoins. Dans cette vision des besoins humains, l’on peut observer plus de détail sur le lien et la communication en général. IDENTIFIER SES BESOINS AVEC LA PYRAMIDE DE MASLOW Je te propose de clarifier tes besoins avec la pyramide de Maslow. Cet exercice prend du temps. Mais il permet plusieurs objectifs. Voici les objectifs de l’exercice : Prendre conscience de ses besoins, de leurs niveaux respectifs de priorité. Observer ceux qui sont remplis, ceux qui ne le sont pas. Faire la différence entre ceux qui n’impliquent que soi- même et ceux qui impliquent un tiers pour être satisfaits. Avoir une vision globale de sa vie. EXERCICE DE LA PYRAMIDE DE MASLOW Je t’invite à noter quels sont tes besoins pour chaque étage de la pyramide. Pour t’aider, voici quelques pistes de questions. Répond avec précision, ça prendra certainement un peu de temps, mais cela sera hautement profitable pour la suite. Garde également en tête qu’un besoin que tu identifies comme non satisfait s’évalue sur ton propre système de valeur. C’est donc subjectif et personne ne peut te dire si c’est correcte ou non, car cela ne regarde que toi. Les besoins de survie Ces questions sont orientées mais ne constitue pas une liste exhaustive. Par exemple si tu es allergique aux piqûres de guêpes et que tu risques un oedème massif si tu n’as pas ton injection d’épinéphrine alors que tu viens de mettre le pied sur un nid sauvage, c’est la merde. Selon tes fragilités, notamment de santé, ou ton contexte de vie, nous ne sommes pas égaux en terme de survie. Es-tu en danger immédiat ? Ou de manière imminente ? Est-tu en danger de mort ? Es-tu en bonne santé de manière immédiate ? Physiquement ou sur d’autre plans de santé ? Comme psychologiques, relationnel ou émotionnels ? Est-ce que quelque chose t’entrave dans l’accomplissement de tes besoins de survie ? Normalement si tu vis dans un pays en paix, que tu as un logement, que tu es valide et que tu as à manger, cet étage va pas trop mal ! Mais pour rappel voici les besoins de survie selon Virginia Henderson : Respirer Manger et boire Éliminer Se mouvoir Dormir et se reposer Maintenir sa température. Les besoins de sécurité Ces questions sont orientées mais ne constitue pas une liste exhaustive. Par exemple si tu es un baron de la drogue et que ta tête est mise à prix, c’est pas forcément ton compte en banque qui va sécuriser tes arrières ! Le SDF du coin sera certainement plus en sécurité que toi ! Tout le monde ne vit pas dans le même contexte de sécurité et ne prend pas les mêmes risques ! Ta survie dans l’avenir est-elle menacée ? Es-tu en sécurité de façon stable et potentiellement durable ? dans ton lieu de vie, dans ton environnement, dans ton pays ? Y a-t-il des dangers objectifs qui te menacent ? Si oui, à quel niveau ? Es-tu en sécurité financière ? Si non, de quoi as-tu besoin ? Et comment peux-tu l’obtenir ? Les besoins d’appartenance Ces questions sont orientées mais ne constitue pas une liste exhaustive. Je pense que tu as compris l’idée relative de chaque point (sauf pour la survie). Te sens-tu en lien ? Avec ta famille, tes amis, tes pairs et autres ? Et est-ce important ? Ressens-tu que tu fais partie d’une « tribu », d’une communauté ? Es-tu en lien avec de vraies personnes, dans la vraie vie ? Est-ce que tu vis une relation d’amour, d’amitié, de fraternité ? Est-ce que ces relations te font du bien ? Sont-elles nourrissantes pour toi ? Te sens-tu compris(e) ? Est-ce qu’il y a de l’intimité dans ta vie ? Est-ce qu’il y a du jeu ou des apprentissages dans ta vie ? Y a-t- il assez de partage à tes yeux ? Peux-tu compter vraiment sur quelqu’un ? Les besoins d’estime Et oui, désolé mais il s’agit d’abord de TA propre estime avant celle des autres. Te respectes-tu ? Te sens-tu confiant dans qui tu es, dans tes ressources et capacités ? Est-ce que tu te sous-estimes ? Si oui, dans quels domaines ? Est- ce que tu te surestimes ? Dans quels domaines ? Y a-t-il un décalage fort entre ce que tu perçois de toi et ce que les autres pensent percevoir de toi ? Comment aimerais-tu être confiant ? Si tu veux aller plus loin en attendant le module complet sur l’estime tu peux lire ceci : L’estime de soi, comment ça marche ? Les besoins de réalisation de soi Sais-tu ce qui te fait vibrer ? Quel est ta définition de l’épanouissement ? Connais-tu tes valeurs profondes ? Celles qui donnent du sens à ta vie ? Si oui, quelle place a cette « chose » dans ta vie ? Est-ce que cela te nourrit ? Si non, que penses-tu devoir faire pour te réaliser ? Quelles sont les choses, les valeurs, les activités qui te font le plus vibrer ? Qu’est- ce que tu aimes ? Qu’est-ce que tu veux ? Aide toi avec le support en téléchargement ! Si tu souhaites résumer tout ce que tu as vu avec une petite mise en forme, tu peux télécharger le PDF gratuitement ici. C’est juste une page en format A4, noir et blanc comme tu peux le voir ! télécharger APPROFONDIR Pour approfondir le sujet des besoins en lien avec la colère, tu peux t’aider de ce replay de conférence sur le sujet.
INTRODUCTION À LA NOTION D’ALTÉRITÉ DÉFINITION DE L’ATÉRITÉ La notion d’altérité définit une relation de sujet à sujet par opposition à une relation d’objet. La notion de relation de sujet à sujet tient compte du fait que l’autre, est une autre personne, différente de soi. Que ce qui le ou la caractérise peut être différent de ce qui nous caractérise personnellement. Aussi, les besoins de l’autre, ses envies, ses pensées, ses valeurs (etc) sont différentes des nôtres. Le savoir est une chose. En tenir compte permet une relation vraiment authentique et respectueuse que l’on nomme l’altérité. Une relation saine dite d’altérité se base sur une clarification entre le faire et l’être et une compréhension respectueuse de nos différences profondes. DIFFÉRENCE ENTRE ÊTRE ET FAIRE Une autre vision permettant d’enrichir la démarche de mise en cohérence et afin de mieux comprendre les relations, est de faire la différence entre être et faire. Nous sommes tous constitué d’une partie visible et d’une partie invisible. Nous sommes de iceberg les uns pour les autres ! Être Ce que je suis profondément et intérieurement est invisible tant que je ne l’exprime pas. Mes pensées, mes émotions, mes sentiments, mes valeurs et mes besoins n’appartiennent qu’à moi. Tout comme mon corps. Personne n’a le droit de mettre en doute, d’attaquer, ou de nier qui je suis. Cela ne m’empêche pas de rester ouvert aux conseils ou aux questions, tant que cela est fait avec respect et dans un but constructif. Dans un monde idéal, « qui je suis » suscite du respect et de la bienveillance. Après chacun choisit d’être en relation avec moi ou non. Et je fais pareil. Faire Ce que je fais est potentiellement susceptible d’impacter les autres et le monde. Mes actions sont l’expression de qui je suis à l’extérieur de moi. Mes actes, mes choix, mes paroles, mes réactions et mes positionnements sont des façons d’entrer en relation, avec l’autre et le monde. Que ce soit le choix de mes paroles, ma façon de m’exprimer ou tout autre acte de ma part, je vais avoir un effet sur l’autre. Cet effet peut être vécu de trois manières principalement : cela peut être agréable, désagréable, ou créer de l’indifférence. Les relations depuis être et faire Dans un monde idéal de bisounours la relation d’être à être est respectueuse et d’amour inconditionnelle. Mais pour autant, il est essentiel de faire une différence entre le respect que l’on peut donner à un être et le type d’implication relationnelle qui existe entre deux individus. Ce que pense l’autre ne peut pas me nuire tant que cela « reste » dans sa tête. Dès le moment où une pensée prend la forme d’un acte, elle est susceptible d’avoir un impact sur moi. Il est donc normal que les relations entre individus soient conditionnelles. Et il est même essentiel qu’elles le soient pour le fonctionnement de la collectivité. Prenons l’exemple des relations entre un adulte et un petit enfant. Si vous avez un enfant, vous serez d’accord pour dire que vous l’aimez quoi qu’il arrive, et quoi qu’il fasse. Votre amour pour cet enfant est inconditionnel. Si cet enfant fait une bêtise, une erreur dans ses actions, allez-vous l’aimer moins ? Vous pouvez sans doute être agacé, dans l’instant, ou au contraire, complètement zen et serein. Et même si vous entriez dans une colère noire, vous aimez encore cet enfant de façon inconditionnelle. Pour autant, en tant que parent, c’est une nécessité vitale de transmettre aux enfants que les relations avec les autres sont conditionnelles. Tout notre système de coopération, que ce soit au sein du foyer ou à l’échelle d’un pays, en dépend. Vivre ensemble implique des conditions, avec des comportements attendus et des conséquences en cas de sortie du cadre. UNE RELATION D’ALTÉRITÉ Une relation de sujet à sujet, c’est une relation d’être humain à être humain. Être dans une relation de sujet, c’est se mettre en lien avec un autre « je suis », tout en respectant l’autre « être » et tout sa complexité. Nous ne sommes pas des faire humains, ni des avoir humains. Nous sommes des êtres humains. Être un sujet, c’est accepter que tu n’es pas là pour servir à quelque chose. Tu n’es pas sur terre pour être utile. Traitons-nous de la manière dont nous aimerions être traité. Considérons nous comme des sujets, comme des êtres. Tu es unique. Tu as le droit d’exister, sans condition. Le cadre sur le faire Si qui « je suis » est inconditionnel et ne peut être remis en cause, alors l’autre ne peut pas l’être non plus. Sinon ce sont des jeux de dominant-soumis. Une relation saine tient compte de l’altérité. Je reconnais à l’autre toute légitimité à être, à ressentir, à avoir des besoins, des envies, des pensées, des valeurs et des aspirations autres que les miennes. La relation de sujet à sujet tient compte des différences entre « être » et « faire ». Si l’être que j’ai en face ne me convient pas, si ses actions ne sont pas compatibles avec mes valeurs et me heurtent, si la relation est stérile ou contre-productive, je peux juste choisir de rester ou de partir. Dans cette forme de relation le cadre relationnel, les limites, les interdits se situe uniquement sur le « FAIRE ». Mais il est inutile de condamner l’autre pour qui il est. Ni pour le punir, ni en vue de le faire changer. Entrez dans cette danse, et vous entrez dans le triangle de Karpman, connu sous le nom du triangle Victime – Bourreau – Sauveur. C’est une valse sans fin. UNE RELATION D’OBJET La relation d’objet est l’opposé de la relation de sujet. La base de la relation d’objet se formulerait ainsi : « Mon droit à être qui je suis, mon droit à exister est conditionnel, et dépend de ce que je fais. » Cela revient à nier l’altérité. Nier ses propres besoins et ceux de l’autre, ses sentiments, ses émotions, ses valeurs… Dans la relation d’objet, l’être est nié au profit du faire, de l’avoir ou du paraître. La relation d’objet s’accompagne d’un système de punition et de récompense plus ou moins explicite qui vise l’être, la légitimité, l’identité, les valeurs, voire le droit à exister. Les récompenses sont basées sur des jugements positifs, et les punitions sur des jugements négatifs. Cela peut aller jusqu’à créer des conditionnements de type pavlovien ! Pas étonnant ensuite d’avoir encore des petites voix dans la tête qui critiquent nos actions ! Une personne qui est dans une relation saine à elle-même n’acceptera pas longtemps de se voir niée. La relation d’objet existe avant tout avec soi. Pour se laisser traiter comme un objet, il faut d’abord se traiter comme un objet soi-même. Une personne qui s’aime de manière conditionnelle, acceptera facilement de poser des conditions au droit d’exister, au droit à être soi. Tu veux des exemples ? « Je m’aimerais lors que j’aurais enfin mon poids idéal ! » « Je m’aimerais lors que serais le boss au taff « « Je m’aimerais lors que serais irréprochable en gestion zéro déchets ! « Bref, tu vois l’idée. Globalement le système est très simple. C’est une condition qui permet d’accéder à l’amour de soi. Cette condition est l’expression d’un moi parfait et idéalisé. Dans ce système l’amour inconditionnel n’existe pas, c’est un système de méritocratie affective. Ouais, je sais, ça pique. Lorsque l’on s’objetise soi-même, c’est la porte ouverte à d’autres relations d’objet. Et notamment les relation assymétriques et jeux de pouvoir. Bref, la relation d’objet, c’est au mieux, de la sympathie conditionnelle. Mais jamais de l’amour. LES RELATIONS DE POUVOIR Si le cadre relationnel inclut l’être et le faire, c’est une relation conditionnelle. Si la relation conditionnelle est unilatérale, c’est clairement une relation de pouvoir, assymétrique comme l’on peut observer dans le syndrome de domination, entre autre. je tiens à préciser que le glissement est très rapide. Le simple fait de qualifier l’autre avec des jugements (en positif comme en négatif) est déjà une forme de cloisonnement de l’être.
La philosophie du Tao