L’être humain vu comme un iceberg
On peut comparer un être humain à un iceberg. Il y a une partie visible et une partie invisible chez chacun de nous.

Ce que l’on voit
Évidemment, cela concerne tout ce qui est tangible. Ton corps, ta démarche, tes gestes, tes paroles, tes comportements. Bref, c’est la partie visible de l’être.

L’être profond
Mais la partie profonde de qui tu es, est invisible de l’extérieur.
Qui tu es, cette fameuse question qui traverse les époques est potentiellement vaste et peut-être même infinie !
Ce qui te façonne de l’intérieur, ce que tu penses, ton histoire, ton éducation, ta culture, ton patrimoine génétique, ton tempérament est unique. Ainsi, tes préférences, tes réjouissances, tes rêves ou tes peurs sont propres à qui tu es et ne se voient pas à l’extérieur.

L’être transpire
J’imagine que tu avais bien remarqué que les parties profondes influent fortement sur ce qui est visible à l’extérieur.
Parfois de manière volontaire et consciente, comme lorsque l’on fait un choix, parfois de façon inconsciente comme le langage non-verbale.

Jusqu’ici tout va bien.
Ok. On va monter le niveau progressivement. Mais avant, je vais faire un point sur une définition qui me tient à coeur.
L’Affirmation de soi
Pour beaucoup de personnes, l’affirmation de soi est un vilain mot. Ces personnes (et j’en ai fait partie longtemps) pensent que l’affirmation de soi c’est le leadership agressif et dominant à la sauce coaching à l’américaine. Et du coup, cela peut faire peur.
Soit. Cela existe.
Je te propose une lecture alternative de l’affirmation de soi.
Attention, ça va être bref et rapide !

L’affirmation de soi, c’est exprimer à l’extérieur avec sincérité qui l’on est à l’intérieur.
Oser être soi, c’est sain !
La base d’une relation saine entre soi et les autres, c’est une relation saine avec soi !
Oser découvrir qui l’on est, ce qui nous plait ou nous déplait est un vrai premier pas !
L’affirmer, oser le vivre à la vue de tous, c’est vivre en cohérence avec soi-même !

« Je dis ce que je fais et je fais ce que je (me) dis ! » est un signe de cohérence.
Le regard des autres
Le regard des autres et la crainte du jugement c’est un peu le même stress que Frodon et l’oeil de Sauron dans le Mordor !
Il est naturel d’avoir peur du regard des autres. Et plus précisément, avoir peur du jugement de l’autre sur nous. C’est la principale entrave à l’affirmation de soi.

Ne pas faire de vagues
Lorsque l’on arrive pas à exprimer qui l’on es à l’extérieur, bien souvent c’est pour ne pas faire face à du rejet.
Il y a bien longtemps, refuser d’être conforme au groupe était synonyme de prise de risque. Aujourd’hui encore, chercher l’avale du groupe, sa validation ou son appréciation répond à une crainte de l’exclusion.
Le bannissement, l’exclusion ont toujours été craint par les humains car nous sommes des êtres sociaux et nous survivons plus longtemps avec le groupe que sans lui.
Autrement dit, le rejet est symbole de mort sociale voir de mort physique dans notre inconscient.

La peur du jugement explique que l’on se ment facilement par souci de conformité.
Se voiler la face
On va pas se mentir. On fait tous cela.
Pour des raisons pédagogiques, c’était plus facile que l’on parle d’abord de la crainte du regard des autres.
Mais cela nous arrive à tous de se mentir à soi-même pour rester en lien, pour se conformer à des attentes extérieures ou pour se modeler au contexte.
Pour autant, prendre le risque d’être vu tel.le que l’on es, est la solution la plus simple pour être aimé pour qui l’on est.
Attention, j’ai pas dit que cela est facile !

Le prérequis pour une relation saine avec l’autre est d’oser être soi !
Prochainement, je parlerai de comment ces parties visibles et invisibles se déploient dans la relation à deux (ou plus). Nous explorerons ensemble les caractéristiques des relations saines et de faite, ce qui n’est pas une relation saine.
An attendant, si tu souhaites aller plus loin dans ce processus de mise en cohérence avec soi, je te recommande mon manuel et cahier d’introspection : » En cohérence avec soi, un chemin d’évolution » !
Tu peux aussi me demander que je t’accompagne dans se processus en coaching, c’est une grande joie pour moi de voir éclore chaque personne dans ce processus !
le langage non-verbale -> pas de E à verbal
qui l’on es à l’extérieur -> esT
Le bannissement, l’exclusion ont toujours été craint par les humains -> craintS
prendre le risque d’être vu tel.le que l’on es -> esT … et je ne dirais rien sur l’écriture inclusive … c’est un choix personnel, mais perso je trouve ça insupportable à lire et j’enlèverais le « .le » à tel.le 😉
des relations saines et de faite -> pas de E à la fin de « fait »